Le résumé:
Ici, on brûle les livres... Et voilà que Montag, le pompier pyromane, découvre les joies de la lecture. Il se met alors à rêver d'un monde meilleur, où la littérature et l'imaginaire ne seraient pas bannis, devenant ainsi un dangereux criminel.
Plusieurs adaptations du livre ont été créées, mais personnellement, je ne regarderai pas le film, car il a été tourné en 1966 (la qualité n'est pas terrible).
Mon avis:
Il me fallait, pour le lycée, choisir un livre parmi une grande liste, afin de pouvoir le présenter à ma classe ensuite. Par chance, "Fahrenheit 451" en faisait parti. Moi qui voulais le lire depuis longtemps, mais ne trouvais pas le temps de le faire, j'en ai ainsi profité.Â
J'avais entendu parler de ce livre plusieurs fois et en bien, pourtant, j'ai été déçue en le lisant.
Tout d'abord, le langage est complexe. Peut-être suis-je jeune aussi, mais certaines descriptions ne voulaient rien dire pour moi. Je suis d'accord que les livres de science-fiction sont plus difficiles, car il y a des "inventions" décrites, qui n'existent pas aujourd'hui et peuvent être dures à s'imaginer. Souvent, d'un paragraphe à l'autre dans un même chapitre, le sujet changeait. "Normal!" allez-vous me dire. Mais lors d'une transition, le personnage se retrouvait à un endroit vaguement décrit, à parler de quelque chose par des métaphores, ce qui n'aide pas la compréhension. Ce n'est qu'après que je réalisais de quoi il s'agissait réellement.Â
Certains passages avaient une touche d'humour, ce que j'ai apprécié.
"Tout homme qui croit pouvoir berner le gouvernement et nous est un fou."
Il y a tout de même du suspense, j'ai, par ailleurs, trouvé que le milieu du livre était plus imprévisible que la fin.Â
Je me suis ennuyée la plupart du temps, car ça tournait un peu en rond. J'avais l'impression de relire plusieurs fois le même passage. Il n'y avait pas assez d'action à mon goût.
Malgré tout, j'ai trouvé l'histoire intéressante, car il est difficile d'imaginer le futur, et Ray Bradbury nous décrit bien sa propre version. Je me demande ce que Bradbury s'est dit. Peut-être croyait-il que le futur qu'il inventait allait se passer en 2020. Il serait bien déçu de voir notre présent...
"Vis comme si tu devais mourir dans dix secondes."
Le sujet abordé par ce livre est très instructif et intéressant. De mon point de vue, il nous fait réaliser à quel point la liberté d'expression est un privilège et la lecture, bénéfique. La lecture constitue le savoir et l'avenir sans savoir est inconcevable. Beaucoup de sujets sont traités, tels que l'amour, la mort, la guerre... Il m'a fait me rendre compte que nous sommes tous acteur de la construction du futur, seul ou à plusieurs.
Et vous, qu'en avez vous pensé?
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