06/02/2018
Quand je me suis levée, j’ai regardé dehors et il y avait de la neige. Chouette, on adore tous la neige! (ironie)
Non pas moi. Pourquoi? Parce que je suis une vélotafeuse (si "travail" inclus "lycée"), et que le vélo, sur de la neige, ça ressemble plus à du ski, voire de la luge.
Arrivée en bas du lycée (il y a une côte à monter avant d’arriver), je ne vois personne. Mais alors quand je dis personne, c’est personne. Je commence à flipper, me dit que je vais être enfermée dehors car il y a personne qui vient aujourd’hui…
Je monte donc, et quand je rentre, au chaud (ouf!), dans le bâtiment, il n’y a qu’une vingtaine d’élève. Je me dis que les cars vont seulement être en retard et que le monde va arriver en masse après. La sonnerie retentit, j’attends devant la porte de mon cours de maths et attends. Un élève arrive. Un seul. Et c’est le seul de ma classe que je verrai ce jour-là .
Après cinq minutes d’attente, mon camarade va à la vie scolaire pour demander si notre professeur est présente et moi je rejoins une amie, qui attend elle aussi son prof. Sauf qu’elle est vraiment toute seule, elle.
Essayez d’imaginer: Je suis dans une classe de 23 personnes, nous ne sommes que deux présents; elle est dans une classe de 34 élèves, elle est seule. C’est assez perturbant, je l’admets.
L’élève qui était parti à la vie scolaire revient alors, accompagné du professeur de ma copine.
[Ellipse]
J’ai été au CDI, avec mon camarade de classe et ma copine, tous les trois seuls avec un professeur d’histoire-géo, qui nous a donné comme travail à faire, le sujet d’écriture suivant:
Choisissez un personnage important de la révolution française et écrivez ses mémoires sous forme de lettre, journal ou acte d’accusation…
J’ai donc passé deux heures à écrire sur Olympe de Gouges, femme merveilleuse au passage, alors que dans ma classe on a pas encore vu ce chapitre de l’histoire.
Les deux dernières heures de la matinée ont été annulées car la prof n’était pas là et tous ceux de l’après-midi aussi.
Donc me voici, ce soir, à résumer ma journée au lycée, qui ressemblait plus à deux pauvres heures perdues. Mais au moins, moi, je suis venue! Je comprends que ceux qui prennent le car ne puissent pas venir, mais ceux qui viennent habituellement à pied, en vélo, en voiture, en scoot’ et qui habitent sur la commune, quand même! Je pense que la neige était surtout un prétexte pour rater les cours et faire la grasse mat’. J’avoue que venir pour des cours improvisés, c’est pas le luxe, mais j’ai honoré le lycée de ma présence :P .
Enfin, bref, j’espère que vous tous, qui lisez mon épopée, allez bien, avaient réussi à aller bosser, et enfin, passez une bonne nuit!
Et puis, vive les vélotafeurs!